
À propos
La mission du refuge
Fondé en 1989, le Refuge des Jeunes est un organisme communautaire dont la mission est de venir en aide aux jeunes hommes sans-abri et en difficulté âgés de 17 à 30 ans dans le but d'améliorer leurs conditions de vie.
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Notre histoire
En 35 ans, le Refuge a accueilli plus de 25 000 jeunes hommes en difficulté provenant de tous horizons (Québec, Canada ou autres pays) et a offert du logement social avec soutien communautaire à plus de 200 d'entre eux. Toutes les actions posées par le Refuge visent l'intégration de ces jeunes et l'amélioration de leurs conditions de vie.

Notre équipe
Notre équipe d'intervention est composée de 18 intervenant·e·s qui accueillent et accompagnent chaque jeune qui séjourne au Refuge. Tous·tes ont complété une formation dans une discipline en lien avec la relation d'aide :
- baccalauréat en travail social ou en psychologie,
- technique d'intervention en délinquance, travail social ou éducation spécialisée,
- certificat en intervention, sciences sociales, psychologie ou toxicomanie.

France Labelle
France Labelle a été intervenante en centre jeunesse et en maison d'hébergement pour femmes en difficulté avant de cofonder le Refuge des Jeunes de Montréal, dont elle est la directrice générale depuis 1992. Elle est connue pour ses prises de positions et ses actions publiques en matière de lutte à la pauvreté, l'exclusion et l'itinérance. Pour son engagement communautaire, elle a reçu plusieurs prix et reconnaissances, dont :
- 2024 : Animatrice de Regards sur l'itinérance, une série de dix émissions diffusée sur Canal M
- 2023 : Nommée au palmarès 2023 des 12 vrais influenceurs de La Presse
- 2017 : Chevalière de l'Ordre de Montréal
- 2017 : Personnalité de la semaine La Presse
- 2016 : Membre de l'Ordre du Canada
- 2013 : Prix Persillier-Lachapelle. Prix d'excellence catégorie Engagement communautaire, remis par le Réseau de la Santé et des Services sociaux en reconnaissance de 25 ans de carrière auprès des jeunes en difficulté
- 2011 : Mise en nomination et finaliste. Concours « Les Femmes de l'année » de la revue Châtelaine
- 2006 : Personnalités de la semaine La Presse : France Labelle et Dan Bigras
- 2002 : Prix Robert-Sauvé décerné par la Commission des services juridiques pour souligner une contribution à la promotion des droits des plus démunis
Elle a également publié en 2020 l'ouvrage Le Refuge des Jeunes de Montréal : Trente ans en pays d'itinérance ou La douleur de la soie

Le Refuge est toujours à la recherche de nouveaux alliés pour soutenir sa mission, que ce soit en tant que bénévole ou employé. Visitez notre section Carrières pour y consulter les offres d'emploi, et parcourez notre section S'impliquer pour voir comment vous pouvez faire une différence de façon bénévole.

les jeunes
Les jeunes accueillis au Refuge proviennent d'horizons multiples. Certains sont de Montréal, du Québec ou du Canada, alors que d'autres sont issus d'une immigration récente. La majorité d'entre eux sont sous-scolarisés (sec. III à sec.V), en grande précarité financière (près de 50% sont sans revenu à l'arrivée) ou aux prises avec différents enjeux dont la dépendance et les problèmes de santé physique et/ou mentale. Près d'un jeune sur deux a connu au moins un séjour en centre jeunesse ou en famille d'accueil.
Représentant bien plus qu'une seule histoire de l'itinérance, ce sont des centaines d'histoires que racontent leurs parcours. Ces histoires ont toutes en commun la même urgence : celle d'agir rapidement et de façon professionnelle afin de contribuer à l'amélioration de leurs conditions de vie.
Voici quelques exemples des situations complexes que peuvent vivre les jeunes et des façons dont les intervenants du Refuge ont pu offrir un soutien de façon rapide, professionnelle et efficace afin d'éviter que leur condition ne s'aggrave.
Il était en couple avec la mère de son enfant, mais il vient de se séparer et a fait une rechute dans la consommation d'alcool. Au moment d'arriver au Refuge, il est en voie de tout perdre et pense à s'enlever la vie.
L’urgence d’agir
L'équipe d'intervention du Refuge l'a écouté et accueilli dans sa détresse. Elle a estimé les risques suicidaires élevés et lui a proposé des soins qu'il a d'abord refusés. Après quelques jours au Refuge, il a accepté d'être référé à un centre de désintoxication, et depuis, sa condition est en voie d'amélioration. Il espère maintenant entreprendre une démarche de rapprochement avec son fils.

Il a été placé dans un centre jeunesse suite à une situation d'abus dans sa famille avec qui il a rompu les liens. En état de révolte, il est dans la rue depuis un mois et n'a aucun revenu. Il n'a plus d'autre choix que de venir au Refuge.
L’urgence d’agir
Le Refuge lui a offert un toit, des repas, des vêtements de rechange, et le soutien nécessaire afin qu'il entame les démarches pour obtenir un revenu sous forme d'aide sociale en attendant de trouver du travail. Malgré son côté rebelle, il a complété un séjour et est parti en colocation.

Il arrive de la République démocratique du Congo où il habitait dans un petit village. Sa vie a basculé lorsque son père l'a renié et banni de la famille pour avoir eu des relations sexuelles avec un homme. Il a ensuite reçu des menaces de mort de la part de ses voinsins, et craignant pour sa sécurité, il a dû fuir son village et son pays. Il est arrivé à Montréal au milieu de l'hiver sans argent et s'est retrouvé à la rue, ce qui a aggravé sa situation. Par chance, quelqu'un lui a parlé du Refuge.
L’urgence d’agir
L'équipe du Refuge l'a d'abord accueilli et lui a expliqué ses règles de fonctionnement et les informations nécessaires pour se déplacer à Montréal. Il était cependant peu communicatif et présentait une détresse psychologique importante, de sorte que l'équipe d'intervention soupçonnait chez lui un choc post-traumatique. Isoufou consentira éventuellement à parler de son parcours aux intervenants, leur permettant ainsi de mettre en place les mesures nécessaires pour que son statut migratoire sont pris en charge. Il a été référé à un avocat et une demande d'asile a été entamée. Au terme de longues procédures et d’une période d’hébergement prolongée au Refuge, il a été admis au pays à titre de réfugié.

Il est en colocation chez des amis dans un environnement insalubre où sa sécurité est compromise. Il consomme du crystal meth et s’est retrouvé à l’hôpital suite à une psychose toxique. Après un court séjour qui s’est terminé par un retour à la rue, il s’est retrouvé au Refuge. À son arrivée, il dit avoir des hallucinations et entendre des voix. Il semble en grande détresse, il est confus et il a peur.
L’urgence d’agir
L'équipe du Refuge l'a rapidement mis en contact avec un médecin puisqu'il refusait un retour à l'hôpital. Par la suite, il a été référé à une équipe spécialisée en santé mentale. Au cours de son séjour au Refuge, Jérôme rencontrera un psychiatre et recevra une médication. Au fil des jours, sa santé mentale s'améliorera et il cessera la consommation de drogues dures. Au vu de son progrès, l'équipe du Refuge lui a proposera de s'établir dans l'un de ses logements sociaux avec soutien communautaire, où il réside toujours.

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